C’est l'hiver qu'Hoedic offre son vrai visage. Au tumulte de l’été succède la sérénité de l'automne puis les tempêtes hivernales. A l’heure où les vacanciers ont retrouvé la ville, son agitation et ses tracas - tout en gardant en leur coeur un petit coin de ciel bleu - l’île reprend son souffle ancestral.
Pendant que les pêcheurs, intrépides travailleurs de la mer, partent trimer en gardant l’œil sur leur cailloux bien aimé, rares sont les touristes qui osent braver éléments pour aller arpenter les rivages abrupts de cette terre battue par les flots et le vent qui mérite alors et plus que jamais sa devise : Hoedic, contre vents et marées.
C'est pourtant en ces moments-là qu'Hoedic gagne à être connue. Pour ceux qui aspirent solitude, pour ceux qui ont une âme de poète, c'est alors que l’île se dévoile, secrète, pudique, farouche.
Quand la mer n'est qu'un blanc bouillonnement, quand le vent souffle furieux, quand même les rochers se taisent, impressionnés, c'est là qu'Hoedic apparaît. Et nous laisse entrevoir sa simple vérité qui balaie d’un seul coup toutes nos vanités.
Il n'est pas nécessaire d'aller bien loin pour trouver l’évasion.